// Site officiel du Prix Georges Moustaki qui récompense l’album indépendant et/ou autoproduit de l’année.
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Phanee de Pool débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale (souvent) et désarme (parfois). Armée d’une lucidité élastique, d’une cadence électrique et d’une formule magique musicale qui lui permet de défier l’avenir en solo, la jeune artiste biennoise maîtrise la lame langagière comme une rappeuse et nos maladresses existentielles comme un ange sur l’épaule.
Le 11 septembre 2016, Fanny Diercksen troque son flingue de flic contre une chair de Pool, une voix lucide et espiègle qui se balade sur de la bricole mélodique gorgée de malice. Phanee de Pool se prononce dans la langue de Jay-Z mais s’écoute dans celle de Brel. Une songwriter est née. En quelques mois, son spectacle à trois formats – solo, octet, symphonique – enflamme des scènes prestigieuses de Paléo ou Montreux Stravinski jusqu’en Chine. Et son punch lui vaut tous les superlatifs des médias: Pool aux œufs d’or – Bête de scène – la Bombe Suisse.
