Lauren

Biographie

Lauren chante l’enfance, l’amour, l’espérance en la beauté des liens. Douceur et mélancolie, réalisme et espièglerie, satire légère du monde des apparences et sérénité de l’être se côtoient, s’entremêlent.

Sur scène, derrière son piano, accompagnée par Katia Renard au violoncelle – la mise en scène est signée Sarah Sanders – Lauren fait défiler son histoire de la « Petite fille aux cheveux courts » à la jeune femme en proie aux frénésies de son temps – « Galeries Lafayette » -, jusqu’à un engagement plus éthique avec « Vouloir la vie ». Sur les mélodies du compositeur André Charbonneau, rencontré aux « Rencontres d’Astaffort » en 1998 et déjà présent sur le premier disque, Jean-Claude Ghrenassia ou Kit Hain, l’auteur guide l’interprète sur sa voie.

« Regards de Femme », son premier album, dont elle signe la moitié des textes sort en 2003 chez Epic label de Sonymusic. Porté par un accueil du public chaleureux, soutenu médiatiquement – un prime-time sur France 2, un partenariat France Bleu, quatre participations à studio 22 sur RTL, des diffusions radio sur Europe 1 et Chéri Fm, un article dans Le Monde, les premières parties des concerts de Patrick Fiori, l’album s’écoule à plus de quinze mille exemplaires.

En 2005, les chemins de Lauren et de sa maison de disque se séparent ; changement de cap difficile qui lui offre finalement l’entière liberté de créer.

En 2006, Lauren se forme à la musicothérapie et après avoir obtenu son diplôme au CIM (Centre International de musicothérapie), elle commence à développer une pratique auprès des personnes âgées, et des bébés nés prématurés, les deux extrêmes bouts de la vie, expériences de la relation d’aide qui viennent nourrir sa musique sur scène.

Parce que le monde du disque a changé, parce que ce n’est pas le besoin de musique qui est en crise mais bien son mode de diffusion et que de nouvelles voies pour la faire parvenir aux oreilles du public sont à innover, Lauren choisit, début 2009, d’entreprendre l’auto-production de son deuxième album.

Barbara, Juliette Gréco, sont des influences auxquelles pensent parfois ceux la voient sur scène. Lauren ne les a pourtant pas écoutées durant son enfance, plutôt nourrie de « Goûts populaires » qu’elle décrit dans la chanson qui porte ce titre.

Installée à Senlis, ville historique du sud de l’Oise où elle a fait son nid, ville où vécut la peintre Séraphine, à l’œuvre dite « primitive » et rendue célèbre post-mortem, Lauren se laisse aller à ce qui doit être, à son souffle de vie. C’est peut-être ce qui la lie à ses aînées et l’affilie à cette famille de la chanson française qu’elle aime tant.

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Lauren Faure