Les jetés de l’encre sont une poignée de fous : un fou d’écriture, un fou de guitare et d’autres plus fous encore. Ils chantent avec aisance la difficulté d’aimer et font la grimace à ceux qui sont assurés de leur certitude. On les retrouve attaquant une banque avec des pistolets en bois et refilant leur numéro de téléphone à la guichetière simplement parce qu’elle a de beaux yeux verts.
Ils font des gammes sur le dos des dames ou se résignent devant celles qui n’aiment que les dames en affirmant que ce n’est pas un drame… d’aimer les dames.
Ils improvisent un petit bar parisien en piste de danse entre un vieil accordéon et une belle guitare Favino. Ils défendent le vieux masseur d’un centre de beauté contre la concurrence d’un jeune loup aux dents blanches et au sourire des dimanches. Ils racontent des histoires de tous les jours avec tendresse, humour et sans avoir l’air d’y toucher…